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DÉFLORÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de déflorer*.
II.− Adjectif
A.− [En parlant d'une plante] Qui a perdu ses fleurs. Longue girandole de lilas déflorée et déjà flétrie (Barb. d'Aurev., Mémor. 2,1839, p. 312).
B.− Qui a perdu sa fleur, sa fraîcheur ou son lustre.
1. [En parlant d'une pers. considérée princ. dans sa valeur mor.] Je me trouve tout honteux de moi, tout défloré : il me semble que je sens sur moi, sur nous, la trace d'un doigt sale (Gracq, Beau tén.,1945, p. 112).
P. méton. Elle raconta sa vie déflorée qui ressemblait à dix mille vies. − Mon existence est une campagne triste où il pleut toujours (Bloy, Femme pauvre,1897, p. 63).
2. [En parlant d'un obj.] Une table à jeu vieille et déflorée (Duranty, Malheur H. Gérard,1860, p. 219).
C.− [En parlant d'une femme] Qui a perdu l'hymen, la fleur de sa virginité. La fraude de la jeune fille déflorée qui se présente comme vierge au mariage (Durkheim, Divis. trav.,1893, p. 131).
P. métaph. [En parlant d'un récit, d'un événement, etc.] Qui a perdu son caractère inédit ou extraordinaire. Phèdre demeure le moins défloré des rôles et (...) le plus chargé d'inconnu (Mauriac, Journal 2,1937, p. 169).
Fréq. abs. littér. : 33.