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DÉFLEURI, IE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de défleurir*.
II.− Adjectif
A.− [En parlant d'une plante, d'une fleur] Qui a perdu ses fleurs ou sa corolle. La rosée à la fleur Défleurie Sait rendre sa couleur (Banville, Stalact.,1846, p. 165).
P. ext. [En parlant d'un espace où poussent des fleurs] Qui a perdu ses fleurs. Suivre de loin ses pas sur l'herbe défleurie (Sainte-Beuve, Poésies,1829, p. 44).Dans son vaste lit défleuri, le ruisseau ne formait plus que de petites mares croupies (Tharaud, Fête arabe,1912, p. 123).
B.− P. métaph.
1. [En parlant d'une pers.] Qui a perdu de sa candeur ou de sa fraîcheur. La souffrance, comme une foudre, avait ravagé et ravageait cette belle créature, cassée, défleurie (Borel, Champavert,1833, p. 234).
P. méton. [En parlant de la vie mor. d'une pers., de son affectivité] Que j'aie sur tes jeunes seins un tendre oreiller à mes lassitudes, un doux sentiment jamais défleuri (Barrès, Barbares,1888, p. 104).
2. [En parlant d'une chose abstr., en partic. d'une œuvre littér.] Qui a perdu son caractère inédit ou ornemental. Ce style tout en fleurs défleuries, ces pâles bénédictions académiques (Du Bos, Journal,1928, p. 56).
Prononc. et Orth. : [deflœ ʀi]. Ds Ac. 1694-1878. Fréq. abs. littér. : 35.