| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉCRIÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de décrier*. II.− Adjectif A.− Vx. [En parlant d'une chose] Dont l'usage, la vente ont été interdits. Du temps de Charles VII (...) les corporations qui dénoncent les supercheries et les dols, détruisent les marchandises décriées (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 189). − En partic. [En parlant d'une monnaie] Qui a été supprimé ou dévalué. Les forçant [les marchands étrangers] à recevoir en paiement sa monnaie décriée et en leur défendant de contracter en une monnaie qui leur inspirait plus de confiance (Say, Écon. pol.,1832, p. 266). B.− [En parlant d'une pers. ou d'une chose] Qui a mauvaise réputation, qui n'inspire plus/pas confiance. L'ancien ministre de la guerre, trop décrié, s'est retiré (Robesp., Discours,Sur la guerre, t. 8, 1792, p. 102): Une opinion publique s'est formée, favorable à l'emploi d'un combustible [le charbon] longtemps décrié. On sait que les médecins ne le bannissent plus des foyers domestiques, que l'industrie le réclame et que les chimistes ne le tiennent pas pour indigne d'une étude attentive.
E. Schneider, Le Charbon,1945, p. 178. Fréq. abs. littér. : 93. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 33, 333. |