| ![]() ![]() ![]() ![]() DÉBOTTÉ, ÉE, part. passé et subst. masc. I.− Part. passé de débotter*. II.− Subst. masc. A.− Moment où on enlève ses bottes : 1. − Tout de suite la politique! C'est une persécution! Tu sens que je suis inquiet, que je suis en danger; tu fais quatre cents kilomètres et c'est pour prononcer, avant même le débotté, ce mot dont j'ai la plus grande horreur.
Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Combat contre les ombres, 1939, p. 217. B.− P. ext., fam., vieilli. Moment où l'on arrive : 2. Et enfin, ne songes-tu pas que j'aurai ma part de la colère de Monsieur Péponet lorsqu'à son débotté il apprendra que tu as encore une fois quitté la Bourse pour l'atelier?
Barrière, Capendu, Les Faux bonshommes,1856, IV, 1, p. 143. − Au fig. Au débotté. À l'improviste, sans préparation. Au fond, tous ces amours au débotté lui décrépissaient la face et ne la contentaient guère (Huysmans, Sœurs Vatard,1879, p. 49). Prononc. et Orth. Cf. débotter. Fréq. abs. littér. : 24. Bbg. Rog. 1965, p. 36, 96. |