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CUTICULE, subst. fém.
A.− ANAT. Petite membrane très mince, constituée d'une alternance de couches de chitine associée ou non à des protéines; mince couche de peau. Synon. épiderme.Les infusoires sont pourvus d'une cuticule (Brumpt, Parasit.,1910, p. 148):
... les lèvres, c'est revêtu d'une cuticule si fine qu'un anatomiste a pu dire que leurs papilles nerveuses n'étaient pas recouvertes, mais seulement gazées, gazées, c'est son mot, par cet épiderme... Goncourt, Manette Salomon,1867, p. 12.
Spéc. Cuticule de l'émail, primaire (ou membrane de Nasmyth); secondaire, du poil (Sins.Parodontol.1973).
B.− BOT. Pellicule, formée de cutine qui revêt les tiges et les feuilles des plantes. C'est une moisissure qui se renforce quand on la secoue, c'est une feuille qui se défend contre la sécheresse en consolidant sa cuticule (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939, p. 151).
Rem. On rencontre ds la docum. l'adj. cuticulaire, anat., bot. Qui se rapporte ou qui appartient à la cuticule. Couches cuticulaires. Couches d'épaississement de la portion des parois des cellules épidermiques tournées du côté de l'atmosphère. Tissu cuticulaire; ornements cuticulaires des insectes. L'épaisseur de leur cuticule s'oppose absolument à la transpiration cuticulaire (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 517).
Prononc. et Orth. : [kytikyl]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1. 1532 « membrane, pellicule très mince » (Rabelais, Pantagruel, chap. VI, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 243); 2. 1804 bot. (Duméril Hist. nat., p. 44). Empr. au lat. impérial cuticula « petite peau ». Fréq. abs. littér. : 1.