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CURULE, adj.
A.− HIST. ANTIQUE
1. [En parlant d'un siège] Chaise, chaire curule. Siège d'ivoire sur lequel certains magistrats romains avaient le privilège de s'asseoir. Le sceptre et la chaise curule, insignes de la suprématie, faisaient hommage à leur métropole (Michelet, Hist. romaine,t. 1, 1831, p. 91):
1. Ô Rome, qu'un vil moine, en ta chaise curule, Étrangle avec l'étole et marque avec la croix, ... Leconte de Lisle, Poèmes barbares,Les Deux glaives, 1878, p. 311.
2. [En parlant de fonctions ou de magistrats jouissant du privilège de la chaise curule] Édilité curule. Les préteurs, les édiles curules présidaient à des fêtes religieuses (Fustel de Coul., Cité antique,1864, p. 230).
B.− P. ext., MOBILIER. [En parlant d'un siège de style Empire] Devant un fauteuil curule d'avoué, en acajou et maroquin vert, il y avait une petite cheminée à la prussienne (Goncourt, Journal,1859, p. 637):
2. − On n'est pas très bien assis dans les meubles Empire, hasarda la princesse. − (...) J'aime cet inconfort de guerriers qui ne comprennent que la chaise curule et, au milieu du grand salon, croisaient les faisceaux et entassaient les lauriers. Proust, Le Côté de Guermantes 2,1921, p. 519.
Rem. La docum. atteste l'adj. curulaire « qui possède le privilège du siège curule », et p. ext. « qui occupe une haute magistrature ». Ferroz, disaient les premiers, ambitionnait de finir en personnage curulaire (Vogüé, Morts, 1899, p. 192).
Prononc. et Orth. : [kyʀyl]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. Av. 1380 selle curule (Bers., T. Liv., ms. Ste-Gen., fo14c). Empr. au lat. class.(sella) curulis de même sens. Fréq. abs. littér. : 23.