| ![]() ![]() ![]() ![]() CRAVATÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de cravater*. II.− Adjectif A.− [En parlant d'une pers.] Qui porte une cravate. Cravaté d'une écharpe, d'une lavallière; bien, mal cravaté; cravaté de blanc, de pourpre. Des jeunes gens bien frisés, jolis, pimpants, cravatés à désespérer toute la Croatie (Balzac, Peau chagr.,1831, p. 121).Tout ça n'effaçait pas l'image du jeune héros cravaté de rouge qui se promenait de barricade en barricade (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 560): Les Évêques entraient. Ils fulguraient sous leurs mitres en drap d'or, étaient cravatés d'un collier de flammes par le collet orfrazé (...) de leurs robes.
Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 138. − P. métaph., loc. arg. Être cravaté de rouge. Être guillotiné (cf. Bruant, 1901, p. 250). Être cravaté de chanvre. Être pendu. Villon faillit un jour être cravaté de chanvre pour avoir voulu regarder de trop près la couleur des écus du roi (Murger, Scènes vie boh.,1851, p. 2). B.− P. anal., ORNITH. [En parlant de certaines espèces de pigeons dont le cou est garni de plumes frisées] Pigeons cravatés. Fréq. abs. littér. : 76. |