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 |     COUVAISON, subst. fém. A.− Action de couver.  − P. métaph. La maison de bois (...) mûrit un fruit de lampes à midi pour de plus tièdes couvaisons de souffrances nouvelles (Saint-John Perse, Exil,1942, p. 282). B.− P. ext. Temps pendant lequel l'oiseau couve ses œufs. [Une tête] aussi peu formée qu'un poussin au troisième jour de couvaison (Gide, Journal,1939, p. 273). Rem. La docum. atteste, dans le même sens, le subst. masc. couvage.  Le couvage dure quatre à cinq semaines (Pesquidoux, Chez nous, 1921, p. 45). Prononc. et Orth. : [kuvεzɔ
               ̃]. Ds Ac. 1835-1932.  Étymol. et Hist. 1542 (Du Pinet, Pline, X, 55, ds Gdf. Compl.).  Dér. de couver*, suff. -aison*; à rapprocher pour la forme du lat. class. cubatio « action d'être couché ».  Fréq. abs. littér. : 2.  Bbg. Tilander (G.). Vx fr. nourrir, couver, nourriture, couvage. St. neophilol. 1945/1946, t. 18, pp. 35-44 (s.v. couvage). | 
 
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