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COURTINE2, subst. fém.
FORTIF. Partie de rempart comprise entre deux bastions ou deux tours. Deux tours [du château d'Hautecœur] (...) reliées par une courtine presque intacte (Zola, Rêve,1888, p. 44).Vauban creusait des fossés, construisait des courtines et des demi-lunes (Bainville, Hist. Fr.,t. 1, 1924, p. 241):
Cependant Stenka détacha une troupe d'élite, qui, munie d'échelles, s'approcha, dans le plus profond silence, d'une courtine gardée par des bourgeois. Mérimée, Les Cosaques d'autrefois,1865, p. 343.
Rem. 1. Au sens de « façade entre deux pavillons », le mot est attesté comme n'étant plus utilisé (Noël 1968) ou peu usité (Vogüé-Neufville 1971). 2. Pour courtine en Suisse romande, cf. cour1A, rem. 2. La docum. atteste un emploi de courtine pour coursive : On me coinça ainsi entre deux cabines, au revers d'une courtine (Céline, Voyage, 1932, p. 148).
Prononc. et Orth. : [kuʀtin]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. a) 1587 fortif. (Lanoue, 337 ds Littré); b) 1704 archit. (Trév.). Issu de courtine1* p. anal.; ce sens est attesté en a. prov. dep. le xives. (St Honorat ds Levy).
STAT. − Courtine1 et 2. Fréq. abs. littér. : 112.
BBG. − Amsler (J.). Destin de trois mots d'Occident : cigale, courtine, balcon. Vie Lang. 1953, pp. 189-192. − Archit. 1972, p. 170, 202. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 164, 191.