| ![]() ![]() ![]() ![]() COURÉE2, subst. fém. BOUCH., vx. et provincial. Poumons ou fressure d'animaux. Sais-tu bien que je fais cuisine d'hommes? Qu'autant que j'en prends je les écorche comme beaux petits lapins, les désosse, les fricasse, n'épargnant foie ni courée? (P.-L. Courier ds Lar. 19e).Rem. Attesté ds Littré, DG, Guérin 1892; et ds Nouv. Lar. ill.-Lar. 20equi enregistrent également la forme corée. Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : kou-ré. Var. corée ds Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e; cf. aussi l'ex. cité par Guérin 1892. D'apr. Littré il s'agit d'une var. bourguignonne. Étymol. et Hist. Fin xiies. coree « entrailles » (Chanson d'Antioche, I, 118 ds T.-L.). Du b. lat. corata « entrailles », plur. neutre considéré comme fém. sing. de coratum, dér. de cor (cœur*) sur le modèle de ficatum (foie*). |