| ![]() ![]() ![]() ![]() COULISSÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de coulisser*. II.− Adjectif A.− Muni d'une coulisse. Le déplacement de cette pièce coulissée (E. Leclerc, Nouv. Manuel typogr.,1932, p. 78). − Spéc., COUT. Pourvu d'une coulisse ou fixé par un cordon de coulisse. Chemise, jupe, rideau coulissé(e). Au-dessus d'un pouf coulissé, une écharpe dessinant des méandres (Mallarmé, Dern. mode,1874, p. 783).Le large pantalon jaune coulissé sur la cheville (Adam, Enf. Aust.,1902, p. 315). ♦ Emploi subst. masc., rare. Rempli d'une étoffe, à l'intérieur duquel passe une coulisse. L'ampleur [d'une chemise de nuit] est donnée par des coulissés faits main (Catal. blanc [Mag. Bon Marché], 1952). B.− [P. anal.] 1. [de forme; en parlant d'une partie du visage] En biais, plissé. L'abbé tenait sa bouche coulissée (Martin du G., Thib.,Cah. gr., 1922, p. 585).Visage sévère des paysans suisses, cette bouche coulissée, ce regard soucieux (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 708). 2. [de sonorité] Qui évoque le son rendu par un instrument à coulisse : ... l'heure avançant, on réclama encore quelques numéros à la trompette et le trompette, une blonde, chevelue, bouclée, mamelue, joufflue s'exécuta, jouant comme un clown virtuose de la trompette, de la clarinette, de la flûte, du basson et nous fit mourir de rire avec les sons éplorés qu'elle réussissait à tirer du cor anglais et des effets coulissés et rétrogradés de vents.
Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 236. Fréq. abs. littér. : 8. |