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COULÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de couler1 et 2*.
II.− Adjectif
A.− [P. réf. au sens physique de glisser]
1. [En parlant d'un métal] Fondu et moulé. Acier coulé. Les rampes de ces petits escaliers [à Kœnigsberg] sont en fer coulé de Berlin (Stendhal, Nouv. inéd.,1842, p. 22).
2. [En parlant d'un geste] D'un mouvement souple et continu :
1. Nous connaissons les caractéristiques de son crawl [du nageur Hatot], bien coulé, fait de souplesse, avec le coude haut levé et le corps très « relaxé ». L'Œuvre,29 janv. 1941.
Brasse coulée. Brasse* nagée en mettant la tête sous l'eau lors de l'expiration.
Écriture coulée ou coulée*. Cf. coulée B 3 a.
B.− [P. compar. avec un bateau qui coule ou d'un récipient qui laisse échapper un liquide]
1. [En parlant d'un fruit] Avorté aussitôt après sa floraison, et qui tombe avant maturation; p. ext. avorté :
2. Et pourtant les blés Coulés, Quand les froids sévissent, Mûrissent Sans savoir, ni moi, Pourquoi (...) G. Nadaud, Chansons,1870, p. 550.
2. [En parlant d'une pers., en partic. du point de vue de sa réussite dans les affaires] Fam. C'est un homme coulé. C'est un homme perdu. Les voilà! ces cinquante mille francs!... Aubertin ne me les rendra jamais (...) c'est un homme coulé (Labiche, Pts oiseaux,1862, III, 7, p. 278).
Fréq. abs. littér. : 466. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 662, b) 746; xxes. : a) 629, b) 638. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 102.