| ![]() ![]() ![]() ![]() COULANT, subst. masc. A.− Pièce généralement en forme d'anneau qui glisse le long d'une autre et l'enserre. − Spécialement 1. Vx. Anneau qui maintient une serviette de table roulée. Les serviettes, quand le couvert est mis, sont passées dans des coulants à chiffres (Balzac,
Œuvres div.,t. 3, 1850, p. 214). 2. Anneau qui servait à réunir les bords d'une bourse : 1. La bourse neuve (...) était brodée en perles d'or. Les coulants, les glands, tout attestait le bon goût d'Adélaïde, ...
Balzac, La Bourse,1832, p. 26. 3. Anneau de cuir ou de métal coulissant sur une ceinture, un bracelet, etc. Synon. passant. B.− P. anal. 1. BOT. [Chez certaines plantes rampantes] Branche à entre-nœuds longs qui court à la surface du sol et s'enracine pour donner de nouvelles feuilles : 2. Les coulants sont la plaie du fraisier; non seulement ils produisent de mauvais plants, mais encore ils épuisent le pied-mère, nuisent à la production, à la qualité et au volume des fruits.
A. Gressent, Le Potager mod.,1863, p. 748. 2. Emplois techn. a) AÉRON. et MAR. Nœud qui se serre lorsqu'on tire sur une corde. La fixation des cordes à piano [pour haubannage de l'avion] peut se faire par boucle et coulant (Guillemin, Constr., calcul et essai avions et hydrav.,1929, p. 138). b) IMPR. Partie de la galée sur laquelle reposent les pages (cf. Carabelli, [Lang. de l'impr.]). Prononc. et Orth. : [kulɑ
̃]. Ds Ac. 1699-1878. Étymol. et Hist. V. couler. |