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COUETTE2, subst. fém.
A.− Vx. Petite queue.
Rem. Le sens, signalé par les dict., n'est pas attesté ds la documentation.
B.− Mèche ou touffe de cheveux retenue par une barrette, un nœud, un lien et placée soit derrière la tête, soit sur les côtés, au-dessus des oreilles. Une ou des couette(s) de cheveux (cf. Goncourt, Journal,1890, p. 681 et 1878, p. 738):
Les petites se cachèrent sous leurs draps et Blanche ne voyait plus que leurs couettes tressées que nouait un ruban déteint. Mauriac, Le Mystère Frontenac,1933, p. 18.
Rem. Noté comme fam. par Rob. Suppl. 1970.
Prononc. et Orth. : [kwεt]. Noter que Littré transcrit [kuεt] avec diérèse pour couette2alors qu'il transcrit [kwεt] avec synérèse pour couette1. Étymol. et Hist. Fin xiiies. [ms.] keuete « petite queue » (Dou capiel a. VII. flours, Richel. 1553, fo505 rods Gdf.); 1611 queuëtte (Cotgr.), attest. isolées; 1845 (Besch.); en usage dans différents dial., en norm. en partic. au sens de « mèche de cheveux » (Métivier; L. du Bois, J. Travers, Gloss. du pat. norm., Caen, A. Haudel, 1856); cf. 1860 une couette de cheveux (Goncourt, Ch. Demailly, p. 90). Dér. de l'a. fr. coue, queue*; suff. -ette*. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Hasselrot, 20es., 1972, p. 10. − Straka (G.). En relisant Menaud, maître-draveur. In : [Mél. Imbs (P.)]. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1973, t. 11, no1, p. 281.