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COUCHER2, subst. masc.
A.− Action de se coucher, de coucher quelqu'un. L'heure du coucher. Tu n'as malheureusement besoin ni de mère ni de sœur pour le coucher de la mariée (Balzac, Mém. jeunes mar.,1842, p. 352).C'était, comme je l'ai déjà dit, tout un étrange petit cérémonial que le coucher de ma grand'mère (Sand, Hist. vie,t. 3, 1855, p. 273).
1. P. méton. Endroit où l'on couche, ce sur quoi l'on couche. Un bon, un mauvais coucher (Ac.). Je vous enverrai un lit de sangle, sous prétexte de vous faire un coucher pour passer les nuits auprès de votre oncle (Balzac, Pts bourg.,1850, p. 204):
1. Ces lits [de plume] (...) composent, avec une paillasse rebondie, tout le coucher des habitants aisés ou misérables d'un pays où les oies abondent et où les hivers sont très-froids. G. Sand, Le Meunier d'Angibault,1845, p. 44.
2. Spécialement
a) HISTOIRE
Le (grand) coucher du Roi. La dernière réception donnée par le roi avant son coucher. J'avais eu soin de mettre un léger désarroi Dans la garde, au moment du grand coucher du Roi (Coppée, Théâtre,t. 2, Mmede Maintenon, 1881, p. 289).
Le petit coucher du Roi. L'intervalle entre la réception du grand coucher et le coucher effectif, au cours duquel le roi s'entretenait encore avec quelques personnes. Mmede Penhauën (...) courait les bals, les réceptions, était de tous les petits couchers, de tous les grands soupers (H. Céard, Les Soirées de Médan,La Saignée, 1880, p. 175).
b) Arg., dans le lang. de la prostitution. Fait de passer la nuit entière avec un client. Les jours où elles n'avaient pas de couchers, elles passaient la nuit ensemble (Méténier, Lutte pour amour,1891, p. 271).C'était charmant ce « coucher » qui tournait au « collage » avec certes une des plus belles femmes du monde (Verlaine, Œuvres posth., t. 1, Hist. comme ça, 1896, p. 318).P. méton. Client d'une nuit.
B.− P. anal. Moment où un astre disparaît sous l'horizon. L'agréable impression que tout un chacun se croit digne de ressentir devant un coucher de soleil sur la mer (Cassou, Panorama des arts plastiques contemp.,1960, p. 12):
2. Toutes les fêtes de l'ancien calendrier des pontifes sont liées au lever ou au coucher de quelque constellation ou de quelque étoile, ... Dupuis, Abr. de l'orig. de tous les cultes,1796, p. 44.
P. méton., PEINT. Coucher de soleil. Représentation d'un paysage au moment où le soleil se couche.
Prononc. et Orth. : [kuʃe]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1165-70 couchier « action de coucher quelqu'un, d'assurer son gîte » (Chr. de Troyes, Erec, éd. W. Foerster, 2079); b) xiiies. [date du ms.] choucier « moment de se mettre au lit » (Garin le Lorrain, [ms. A. Arsenal fr. 2983], éd. P. Meyer ds Romania, t. 6, 1877, p. 488); 1285 couchier (Orden. de l'ost. le Roy, A.N. JJ 57, fods Gdf. Compl.); c) 1694 coucher « manière dont on est couché » (Ac.); 2. 1564 « moment où un astre disparaît sous l'horizon » (Indice de la Bible d'apr. FEW t. 2, p. 906 b); 1835 (Ac. : On dit aussi, un coucher de soleil, Un tableau qui représente un coucher de soleil); 3. 1866 arg. (Lar. 19e). Substantivation de coucher1*.
STAT. − Coucher1 et 2. Fréq. abs. littér. : 9 266 (couchers : 80). Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 11 431, b) 17 472; xxes. : a) 16 906, b) 10 125.