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COTONNER, verbe.
A.− Emploi trans. Garnir de coton :
1. Bien qu'il n'aimât guère cette prononciation qui enlevait au latin la sonorité de ses mots et faisait, en quelque sorte, des phrases de cette langue, des attelages de cloches dont on aurait cotonné les battants ou étoupé les vases, ... Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 257.
Au fig. Mettre dans du coton*, entourer de soins attentifs pour réduire une souffrance. On ne cotonne jamais assez une agonie (Bourget, Sens mort,1915, p. 56).
B.− Emploi intrans.
1. [Le suj. désigne une étoffe] Se couvrir de duvet, de bourre. Le drap cotonne (Littré).
Emploi pronom. Même sens: Se couvrir de duvet. Du linge usé qui se cotonne (DG).
2. Fam. Devenir mou comme du coton :
2. Très vite l'homme chauve se lasse à des caprices changeants, à cause des réveils trop froids et des soirées déçues, à cause aussi de la cuisine d'amour à jamais humiliante et pareille, à cause des nuques percées de la lance et des jambes qui cotonnent. Barrès, Sous l'œil des Barbares,1888, p. 80.
Prononc. et Orth. : [kɔtɔne], (je) cotonne [kɔtɔn]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1244 part. passé « garni de coton » (Règlements de fabrique de la draperie de Châlons ds Barb. Misc.; XXVII, 20); 2. a) 1556 « couvrir de duvet (le menton, les joues) » ici trans. (Ronsard, Hymne de Calaïs et de Zetes, 8 ds Œuvres complètes, éd. P. Laumonier, t. 8, p. 255); b) 1680 « se couvrir de duvet (d'une étoffe) » ici pronom. (Rich.); 3. 1694 « devenir spongieux, mou (d'un fruit) » ici pronom. (Ac.); 4. 1718 part. passé adj. cheveux cotonnés (Ac.). Dér. de coton*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Quem. 2es. t. 1, 1970.