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COTIR, verbe.
A.− Emploi intrans., vx. ,,Heurter de front (...)`` (DG et attesté ds Lar. 20e). ,,Les daims cotissent l'un contre l'autre`` (DG et attesté ds Lar. 20e). Synon. cosser*.
B.− Emploi trans., rare. [Le compl. d'obj. désigne un fruit] Meurtrir, abîmer à la suite d'un choc, sans trace extérieure. Synon. taler.La grêle a coti ces poires, ces pommes (Ac.1798-1878).
Rem. 1. On rencontre le part. passé coti, ie en emploi adj. Meurtri sans marque extérieure. Fruit coti, poires coties. 2. La docum. atteste cotissure, subst. fém. Meurtrissure produite sur un fruit par un choc, un grêlon. La cotissure empêche que les fruits soient de garde (Ac. 1798-1878).
Prononc. et Orth. : [kɔti:ʀ]. Ds Ac. 1694, puis Ac. 1740-1878. Étymol. et Hist. 1265-78 « frapper, donner des coups » (J. de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 5837) − 1606, Nicot; 1690 en partic. poire cottie (La Quintinie, Instruction pour les jardins fruitiers, t. 1, p. 83). Issu par l'intermédiaire d'un lat. vulg. *cottire, du gr. κ ο ́ π τ ε ι ν « frapper à coups répétés, frapper » (cf. l'a. prov. cotir 1343 ds Levy et les autres correspondants romans, FEW t. 2, p. 1155 b; v. aussi cosser). Bbg. Sain. Sources t. 3 1972 [1930] p. 208.