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COTIGNAC, subst. masc.
CONFISERIE. Gelée épaissie ou pâte faite avec des coings :
Avant de faire venir d'Orléans le meilleur cotignac, puisque vous vouliez redevenir enfant et goûter au cotignac, besoin fut d'une correspondance. Balzac, Lettres à l'Étrangère,t. 1, 1850, p. 82.
SYNT. Cotignac d'Orléans (le plus réputé); de grandes ou petites boîtes du cotignac d'Orléans; les fabriques de cotignac.
P. ext., vx. Gelée épaissie ou pâte de fruit. Cotignac de groseilles, de cerises, d'abricots.
Prononc. et Orth. : [kɔtiɳa] ou [-ɳak]. [k] est muet ds Nod. 1844, Besch. 1845, Fél. 1851, Littré (qui insiste : ,,Le c ne se prononce jamais, pas même quand suit un mot commençant par une voyelle``) et ds DG; on peut ajouter Fér. 1768 qui note : ,,On ne prononce presque pas le c final``; cf. aussi Mart. Comment prononce 1913, p. 212. [k] se prononce ds Land. 1834, Gattel 1841, Passy 1914, Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr. Les 2 prononc. sont admises ds Barbeau-Rhode 1930, Pt Rob. et Warn. 1968; cf. aussi ds Fouché Prononc. 1959, p. 377, qui souligne que dans le nom de la localité, Cotignac, le c final se prononce toujours. Fér. Crit. t. 1 1787 met en garde contre la prononc. codignac. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1530 cotignac Gœurot, [Le Summaire de toute Medecine], 63 vods R. Ling. rom., t. 34, 1971, p. 179). Réfection savante à partir du lat. cotoneum (coing*) d'une anc. forme coudougnac (1389 d'apr. Roll. Flore t. 5, p. 15), coudoignac (1392-94 Ménagier, éd. Sté Bibliophiles fr., t. 2, p. 247), coudignac (1534 Rabelais, Gargantua, chap. 18, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. I, p. 68); empr. au prov. quodonat ([1334 lat. médiév. codonhatum, Nîmes ds Du Cange t. 2, p. 387 b]; 1354 ds Romania t. 14, 1885, p. 539) dér. de codonh « coing », v. ce mot. La finale en -ac est peut-être due à l'influence du suff. -ac très fréquent dans la toponymie méridionale (FEW t. 2, p. 1067). Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Arveiller (R.). Méd. et matière méd. R. Ling. rom. 1970, t. 34, no133-134, pp. 179-185.