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COTEUR, subst. masc.
FIN. Celui qui, aux séances de la Bourse, enregistre les cotes atteintes par les différentes valeurs :
Les cours, de chute en chute, tombèrent à 1500, à 1200, à 900. Il n'y avait plus d'acheteurs, (...). Au-dessus du sombre grouillement des redingotes, les trois coteurs semblaient être des greffiers mortuaires, enregistrant des décès. Zola, L'Argent,1891, p. 353.
− Arg., PRESSE. Celui qui, à la rédaction d'un journal, est responsable de la rubrique boursière. Le coteur ou boursier s'occupe du tableau des cours de la Bourse, qu'il modifie à chaque numéro (Coston, A. B. C. journ.,1952, p. 158).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Cotier, subst. masc., hippisme. Celui qui enregistre les variations de la cote d'un cheval avant une course. Si vraiment, à la suite des mises des gros joueurs, la cote va varier d'une manière sensible, les cotiers vont l'annoncer à très haute et très intelligible voix (Zitrone, Courses, 1962, p. 285). b) Cotateur, subst. masc., alpinisme. Celui qui cote un passage d'escalade, une course (cf. Gautrat 1970, s.v. cotation).
Étymol. et Hist. 1. 1564 « annotateur » (Rabelais, Cinquième Livre, chap. 17, éd. Marty-Laveaux, t. 3, p. 66) attest. isolée; 2. 1891 (Zola, op. cit., p. 324). Dér. de coter*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 7.