| ![]() ![]() ![]() ![]() COSTUMÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de costumer*. II.− Emploi adj. A.− Rare. Habillé. Un cousin de Paris, costumé d'un habit bleu et l'air impertinent (Flaub., Bouvard,t. 2, 1880, p. 68): 1. Germain ne se montra jamais que vêtu tout de drap noir, des gants propres aux mains, des bottes, et costumé comme un maître.
Balzac, Modeste Mignon,1844, p. 173. B.− Spécialement 1. Revêtu d'un costume de bal, de théâtre : 2. ... le plaisir ressenti à entendre cette scène de « Bérénice » jouée par des acteurs non costumés, certains m'ont dit l'avoir éprouvé aux répétitions du « Misanthrope » où Alceste, Philinte et Oronte en veston, Éliante et Célimène en tailleur devenaient tout à coup leurs amis et leurs maîtresses.
Mauriac, Journal 3,1940, p. 250. − P. ext. Revêtu d'un costume ressemblant à un costume de bal, de théâtre. (Quasi-)synon. déguisé.Le facteur vêtu de rouge comme un bourreau − ils sont ainsi costumés en Danemark − me réclame par erreur une signature (Bloy, Journal,1899, p. 323): 3. On eût dit que la duchesse avait deviné que sa cousine (...) aurait ce soir une de ces toilettes où la duchesse la trouvait « costumée », et qu'elle avait voulu lui donner une leçon de goût.
Proust, Le Côté de Guermantes,1920, p. 53. 2. P. méton. Dont les participants sont revêtus d'un costume de bal. Bal costumé. [Les] petits goûters costumés du mardi gras dans l'appartement de la rue des Capucines (Goncourt, Journal,1896, p. 954).Un bal costumé dégénère en carnaval si on ne lui impose pas une directive (Radiguet, Bal,1923, p. 189). Fréq. abs. littér. : 162. Bbg. Gohin 1903, p. 246. − Hope 1971, p. 282. − Mat. Louis-Philippe. 1956, p. 265. |