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COSINUS, subst. masc.
Rapport entre la projection orthogonale d'un vecteur porté par un côté d'un angle sur l'autre côté, et ce vecteur. Abrév. cos. Le cosinus d'un angle est le sinus de son complément. Le cosinus de quarante-cinq degrés est égal au sinus (Stendhal, Hist. peint. It.,t. 1, 1817, p. 288).La dérivation de sinus x donne cosinus x (Gds courants pensée math.,1948, p. 287):
... Kirchhoff montre (...) que l'intensité du rayonnement émis dans une direction donnée doit être égal [sic] au produit de l'intensité émise normalement par le cosinus de l'angle formé par la normale avec la direction du rayonnement : c'est la « loi du cosinus » déduite en 1760 par Lambert de mesures expérimentales. Hist. Gén. des sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 291.
Prononc. et Orth. : [kɔsinys]. Pour s intervocalique prononcé [s] après le préf. co- cf. cosécante. On peut néanmoins entendre [kɔzinys] parce que le fait que le mot soit formé d'un rad. et d'un préf. n'est pas toujours ressenti. S final se prononce dans cactus, carolus, chorus, circus, coccus, cosinus (cf. Kamm. 1964, p. 199). Écrit co-sinus ds Ac. 1762, cf. aussi Land 1834, Gattel 1841 et Besch. 1845. Admis sous la forme mod. ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1754 (Encyclop. t. 4). Dér. de sinus*; préf. co-*. Lat. sc. cosinus, 1620 (E. Gunter [mathématicien angl. 1581-1626], Canon Triangulorum ds NED, s.v. cosine). Selon Encyclop. brit. et Lar. 19e, s.v. Gunter, c'est ce dernier qui a introduit le terme cosinus, à la place de sinus du complément. Fréq. abs. littér. : 4.