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CORYLOPSIS, subst. masc.
BOT. Arbrisseau, caractérisé par ses feuilles analogues aux feuilles de noisetier et par ses fleurs odorantes à floraison précoce, disposées en grappes axillaires pendantes, originaire d'Asie, et cultivé en Europe comme arbuste d'ornement.
Rem. Attesté ds Besch. 1845, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop., Quillet 1965.
− P. méton. Parfum extrait des fleurs de cet arbre. La maîtrise, dans l'art de distiller les essences, appartient au parfumeur français. Est-ce à dire que son goût est exempt d'erreur? Certes non. (...) Entre 1900 et 1935, au mépris du doux corylopsis et de la « maréchale » régnèrent brutalement des parfums qui s'en prenaient à la pharmacopée, et mariaient des incompatibles (Colette, Paysages et portraits,1954, p. 183).
Étymol. et Hist. 1845 corylopse (Besch.). Du lat. sc. corylopsis (1835, Siebold et Zucc., Flora Japonica, I, 45, t. 19, 20 d'apr. Index Kewensis et Baillon); composé du lat. class. corylus « noisetier » et du gr. ο ψ ι ς « apparence extérieure d'une chose »; le genre corylus a été établi par Tournefort Bot. t. 1 1694.