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CORSETER, verbe trans.
A.− [L'obj. désigne une pers.] Revêtir d'un corset. Serait-ce abuser que de vous prier de me corseter? (Péladan, Vice supr.,1884, p. 117).
Emploi pronom. Se mettre un corset.
Rem. Attesté ds Lar. 19e-Lar. encyclop., Quillet 1965.
B.− P. ext. [Surtout en emploi passif et au part. passé]
1. [L'obj. désigne une chose, plus rarement un animal] Serrer par des sangles, des brides, une armature (un objet). Un labyrinthe, corseté de murs aux mousses vieilles et grises (Gracq, Beau tén.,1945, p. 180).La place où se dresse, corseté de fer et ceint d'un banc, un énorme tilleul (Arnoux, Zulma,1960, p. 133).Certains chevaux se laissent corseter sans difficulté (L. Zitrone, Courses,1962, p. 837):
1. Il fend, il « ripe », il « trempe » tous les cercles qui corsettent les fûts, bandes de bois brunes aux ligatures d'osier d'or. Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 145.
2. Au fig. [L'obj. désigne une réalité soc. ou intellectuelle] Enserrer dans un cadre rigide, donner une forme rigide. Synon. (partiel) sanglé, serré.La majorité du prolétariat, corsetée dans un parti unique (Sartre, Sit. II,1948, p. 277):
2. Penser (...) C'est partir du désaccord fondamental qui sépare l'homme de son expérience pour trouver un terrain d'entente selon sa nostalgie, un univers corseté de raisons ou éclairé d'analogies qui permette de résoudre le divorce insupportable. Camus, Le Mythe de Sisyphe,1942, p. 136.
Prononc. et Orth. : [kɔ ʀsəte], (je) corsette [kɔ ʀsεt]. Fait partie des verbes qui changent [ə] muet en [ε] ouvert, écrit -ette devant syll. muette. Admis ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1842 (Balzac, Mém. jeunes mar., p. 168). Dér. de corset*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 2.