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CORMIER, subst. masc.
A.− Sorbier, particulièrement le sorbier domestique, peu connu dans certaines régions de France, de la famille des Rosacées, de taille moyenne (5 à 10 m), à bois brun rougeâtre, très dur, et à fruits comestibles (cf. corme). La tige (...) d'un plant de cormier (Chateaubr., Natchez,1826, p. 280).Je m'étais étendu sous un cormier (Giraudoux, Ondine,1939, III, 3, p. 183):
Cette excellente femme vit toujours et vient me voir souvent pour m'apporter des fruits de son cormier, arbre assez rare dans notre pays et qui y atteint pourtant des proportions énormes. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 2, 1855, p. 281.
P. méton. Bois de cet arbre, utilisé dans la fabrication d'instruments résistants, principalement l'armature d'outils de menuiserie et certaines parties de machines soumises à des frottements importants, plus rarement dans la fabrication de meubles et en ébénisterie. Bâton, épieu, trique de cormier. La vis [du pressoir] était en cormier (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 91).
B.− Région. (Suisse romande). Cornouiller. Une tonnelle et un cormier − il faudrait cornouiller, mais nous disions ainsi (W. Ritter, D'autref.,218 ds Pierreh.1926).
Prononc. et Orth. : [kɔ ʀmje]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1160 (Énéas, 1478 ds T.-L.). Dér. de corme*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 19.