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COQUILLÉ, ÉE, adj.
A.− Qui contient des coquilles de mollusques fossiles. La roche proprement dite est un calcaire dur et coquillé d'un grain très serré, demi-compact, très dense et propre aux travaux de maçonnerie (Bourde, Trav. publ.,1928, p. 82).Synon. coquillier*.
B.− Qui a, évoque la forme arrondie d'une coquille de mollusque.
1. MODES
a) [En parlant d'un tissu] Qui est légèrement ondulé. Le buste, les hanches sont alors étroitement drapés dans le tissu qui, retenu sur le côté gauche, laisse de la souplesse devant et s'épanouit en un volant coquillé (L'Œuvre,10 mars 1941).
Subst. masc. Elle arracha les épingles du coquillé de dentelles et se dégagea des manches drapées (Chardonne, Dest. sent.,1934, p. 79).
b) [À propos d'une coiffure] Subst. masc. Cheveux légèrement frisés, en petites coques. Une coiffure généralement adoptée est celle qui se compose de coques étagées sur le sommet de la tête. Sur le devant, on fait des petits « coquillés » de cheveux très légers qui voilent le front (Stéphane, Art coiff. fém.,1932, p. 187).
2. TECHNOL. [En parlant d'un objet] Qui présente des boursouflures. Pain coquillé. Au raccordement du marly avec le fond, suivant que le moulage s'opère avec arrêt ou trop de fuyant, l'assiette à la sortie du four est coquillée ou renversée (Brongniart, Traité arts céram.,1844, p. 729).
3. ZOOL. [En parlant d'une certaine espèce de pigeons] Qui a les plumes redressées en arrière de la tête. La famille des colombidés (...) comprend : Le palombe (...), les pigeons (...), coquillé, cravaté (Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. naval,1899, p. 449).
Prononc. Seule transcr. ds Littré et DG : kò-ki-yé. Étymol. et Hist. 1350 pain coquillé (doc. ds C. Leber, Collection des meilleures dissertations, XIX-295 ds IGLF). Dér. de coquille*; suff. *. Fréq. abs. littér. : 1.