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COQUELOURDE, subst. fém.
BOT., pop. Anémone pulsatille, ou plus rarement fleur de couleur rouge ou orangée, comme par exemple lychnis à couronne, narcisse, faux narcisse. La « pulsatilla vulgaris » est la coquelourde, la coquerelle, le coqueret, la coquerette, la clochette (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 44):
Qu'il est beau [le Mendiant] quand il va, de portail en portail, Et que, chargé de coquelourdes et de menthes, On le voit, rouge et vert, comme un saint de vitrail, Passer dans les herbes fumantes. E. Rostand, Les Musardises,1890, p. 270.
Prononc. et Orth. : [kɔkluʀd]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1539 « anémone » (Est.). Orig. obscure. Étant donné que coquelourde désigne au moyen âge une personne niaise (ca 1328 ms. B.N. fr. 12483 fol. 147 vods Romania, t. 56, p. 291 et Ch. d'Orléans, éd. Champion, CXLVI, 5) ainsi qu'une sorte de gobelet (xves. Miracles Ste Geneviève, éd. Jubinal, Mystères inédits du XVes., t. 1, p. 270) et qu'il désigne encore des fleurs de types tout à fait différents, il est difficile de dire s'il se rattache à coq1* (comme les noms de plantes coqueret1*, coquerelle*, coquelicot* et les termes dépréciatifs cocard*, coquardeau* « niais »), v. FEW t. 2, p. 859 a et b) ou à coque* (+ l'adj. lourd, -e [Dauzat 1973]); cf. les var. du type cloquelourde, notamment en Normandie et le néerl. Klockenblom [Sain, Sources t. 2, p. 325]; cf. aussi herbe aux cloques pour coqueret* [Roll. Flore t. 8, p. 117] qui semblent révéler un rapprochement entre coque et cloque*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 325.