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COPTE, subst. et adj.
I.− Subst. Chrétien d'Égypte et d'Éthiopie, généralement de confession monophysite :
1. Pourrai-je en interrogeant les coptes apercevoir dans leurs âmes au confluent des deux âges, des deux civilisations, les dernières eaux du Nil sur le débordement du Jourdain? Barrès, Mes cahiers,t. 6, 1907-08, p. 228.
II.− Adj. Qui concerne la langue, la religion ou la civilisation des coptes. Langue, liturgie, rite copte. Villages que je suppose coptes, habités par des apprentis stylites (Gide, Journal,1946, p. 291).Des inscriptions coptes rappelant le souvenir des anachorètes (Philos., Relig., 1957, p. 4205):
2. Il [le bonhomme] me tendit sa main où je déposai cinq piastres qu'il reçut avec de grandes marques de reconnaissance. Telle est la communauté copte de saint Pacôme. Voilà où aboutit l'hérésie d'Eutychès. Barrès, Mes cahiers,t. 6, 1907-08p. 199.
Prononc. et Orth. : [kɔpt]. Dernière transcr. de cophte ds Littré : ko-ft'. Ac. 1762-1835 : cophte ou copte; Ac. 1878 ne réserve à cophte qu'une vedette de renvoi à copte; Ac. 1932 n'admet pas le mot. On rencontre la var. cophte en plus de copte également ds Besch. 1845 (avec la rem. : ,,On dit maintenant copte``), ds Littré, Guérin 1892, Quillet 1965 et Lar. Lang. fr.; cf. aussi ds Lar. 19e-20e. Étymol. et Hist. 1. 1665 cofte subst. « chrétien d'Égypte » (Thevenot, Relation d'un voyage fait au Levant, 263 ds Fr. mod., t. 21, p. 138), graphie isolée; 1690 cophte (Fur.); 1704 copte (Trév.); 1704 cophte adj. « relatif aux Coptes » (ibid.); 1732 copte (ibid.); 2. 1704 cophte subst. et adj. ling. (ibid.); 1845 graphie cophte ,,presque abandonnée`` (Besch.); 1732 copte subst. et adj. (Trév.). Adaptation du lat. coptita « copte » (1583, J. Scaliger, De emendatione temporum, Paris, p. 245), coptus (1636, A. Kircher, Prodromus coptus), empr. à l'ar. qibṭ (Dozy t. 2, p. 302 a), qubṭ (Batt., s.v. copto), plur. aqbāṭ (Mil. xes. ds S. de Sacy, Chrestomathie arabe, Paris, t. 1, 1826, p. 355), qifṭ, qufṭ (Klein Etymol., s.v. copt), nom donné par les Arabes dès le viies. (conquête de l'Égypte en 641) aux Chrétiens d'Égypte, et lui-même empr. directement ou par l'intermédiaire du copte Kuptios, Kuptaios (Klein Etymol., loc. cit.) au gr. Α ι ̓ γ υ ́ π τ ι ο ς « Égyptien ». Fréq. abs. littér. : 49.
DÉR.
Coptisant, ante, adj. et subst.a) Adj. Qui concerne la culture et la civilisation des coptes. Des écritures locales se font jour vers le VIIesiècle, telle l'écriture coptisante en Égypte (L'Hist. et ses méthodes,1961, p. 543).b) Subst. Orientaliste qui étudie le monde copte (cf. Lar. 19eSuppl. 1878-Lar. 20e, Littré, Quillet 1965, Rob. Suppl. 1970). Seule transcr. ds Littré : ko-pti-zan. 1reattest. 1876 (F. Delaunay, J. officiel, 4 déc., p. 9701, 2ecol ds Littré Suppl.); de copte, suff. -isant (-iser*).