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CONTRISTER, verbe trans.
Causer une grande tristesse, rendre profondément triste. Une telle mesure doit contrister chacune d'entre nous (Bernanos, Dialog. Carm.,1948, 4etabl., 1, p. 1651):
1. Encore qu'il me fût souvent très douloureux de contrister certains pour qui je gardais l'affection la plus vive, je sus toujours passer outre, estimant que les considérations du cœur n'ont pas à fléchir la raison. Gide, Journal,1934, p. 1210.
Spéc., THÉOL. Contrister le Saint-Esprit. Retomber dans le péché après avoir reçu les grâces du Saint-Esprit.
Rem. Attesté ds Besch. 1845, Littré, Lar. 19e, DG, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e.
Emploi pronom. réfl. Se désoler spirituellement comme s'il s'agissait d'un péché, devenir contrit :
2. [L'histoire] − (...) dois-je me contrister, pour plaire à quelques misérables dévots, que Dieu revienne par où je ne l'attendais pas? Péguy, Clio,1914, p. 171.
Rem. On rencontre ds la docum. le part. passé adj. contristé. Affligé, rendu triste. Je la trouve toujours, quand mon cœur contristé S'exile (Samain, Chariot, 1900, p. 111).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃tʀiste], (je) contriste [kɔ ̃tʀist]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1120 intrans. « être affligé avec » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, LXVIII, 25) [lat. contristaretur]; ca 1170 réfl. « rendre profondément triste » (Rois, 114 ds T.-L.). Empr. au lat. class. contristare. Fréq. abs. littér. : 108.