Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CONTREDIT, ITE, part. passé, adj. et subst. masc.
I.− Part. passé de contredire*.
II.− Adj. Qui est contredit, contesté par des arguments contraires. Des pronostics contredits par l'événement (Cournot, Fondem. connaiss.,1851, p. 108).
III.− Subst. masc. Déclaration que l'on oppose à une affirmation :
1. « Je le prie, lui dit le grand homme, je le prie, s'il a envie d'opposer quelques contredits à ma réplique, qu'il quitte les animosités et qu'il traite plus doucement le bon vieillard. » A. France, Le Crime de Sylvestre Bonnard,1881, p. 421.
Loc. adv. Sans contredit. D'une manière indiscutable, certaine. Sans contredit, la part de la femme dans l'œuvre de la civilisation sera grande et illustre (Renan, Drames philos.,L'Eau de Jouvence, 1881, p. 509).
DR. Arguments qu'une des parties oppose à ceux de la partie adverse. Des griefs et contredits de La France à l'endroit de la légitimité (Chateaubr., Mém.,t. 2, 1848, p. 591):
2. Il nous est impossible toutefois, après avoir entendu tous les dits et contredits, de ne pas juger que Du Guet avait raison et cent fois raison contre les crédules et les fanatiques à qui il avait affaire, même parmi les gens d'esprit du parti. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 5, 1859, p. 427.
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃tʀ ədi]. Ds Ac. 1694-1932. Cf. contre-. Fréq. abs. littér. : 454. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 981, b) 460; xxes. : a) 530, b) 527.