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CONSULTE2, subst. fém.
A.− [Dans certains cantons suisses, en Italie et en Espagne] Vx. Assemblée judiciaire, cour de justice. Les rois, débarrassés du joug des cortès, furent contraints de s'en imposer d'autres; des conseils ou des consultes dirigèrent la monarchie (Chateaubriand, Congrès de Vérone,t. 1, 1838, p. 19).
B.− [En Corse] Grande assemblée réunie pour s'occuper d'un problème d'ordre général :
1. C'est lui [le père de Napoléon] qui, à la consulte extraordinaire de Corse, où l'on proposait de se soumettre à la France, prononça un discours qui enflamma tous les esprits; il n'avait alors que vingt ans. Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 1, 1823, p. 72.
Rem. Sens attesté dans Pt Rob.
C.− [À Rome] Consulte sacrée. Assemblée formant le Conseil du pape, sa cour de justice (avant 1870). Rappelez-vous les supplices, les meurtres, les crimes, (...) les tribunaux d'évêques, la sacrée consulte de Rome (Hugo, Actes et paroles,2, 1875, p. 226):
2. Sixte-Quint, dont on retrouve le nom à côté d'un grand nombre de choses utiles, établit en 1587 la congrégation de la Consulte. Elle exerce une autorité judiciaire et administrative sur tous les sujets du Saint-Siège, excepté sur ceux de la ville de Rome... Stendhal, Rome, Naples et Florence,t. 2, 1817, p. 368.
Prononc. : [kɔ ̃sylt]. Étymol. et Hist. 1708 « sorte de Conseil d'État du pape » (Fur.). Empr. à l'ital.(Sacra) consulta « id. » (ce tribunal a existé, selon Batt., de 1588 à 1870), déverbal de consultare (consulter*). Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Darm. 1877, p. 53.