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CONSOLABLE, adj.
A.− [En parlant d'une pers. dans l'affliction] Qu'on peut consoler. Veuve consolable. Sa perte est si grande, qu'il n'est pas consolable (Ac.1798-1932).Elle a trop de vertu pour être (...) consolable (J.-F.-A. Bayard, Un Ménage parisien,1844, I, 1, p. 295).
Littéraire :
Les jets d'eau, tout le jour, disent des élégies; C'est la forme la moins consolable de l'eau, Car elle porte haut dans l'air ses nostalgies, Montant et retombant sous son propre fardeau... Rodenbach, Le Règne du silence,1891, p. 56.
B.− Plus rare. [En parlant d'un inanimé abstr. rel. à une souffrance mor.] Qu'on peut rendre plus facile à supporter. Il y a des douleurs qui ne sont pas consolables (Ac. 1878). L'« autrement » au conditionnel passé n'est sans doute qu'un impuissant regret, une illusion réfutable et consolable (Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien,1957, p. 75).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃sɔlabl̥]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1450 « qui console » (Mystère du Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 42481) − xvies. ds Hug.; 2. 1647 « qui peut être consolé » (Vaug., p. 567 : Consolable et inconsolable se disent et de la douleur et de la personne affligée). Empr. au lat. consolabilis class. « qui peut être consolé » puis « qui console » en b. latin. Fréq. abs. littér. : 4.