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CONSOLÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de consoler*.
II.− Adjectif
A.− [En parlant d'une pers., d'un inanimé relatif à une pers., ou d'une collectivité] Qui a reçu du réconfort, qui n'est plus affligé. (Être) tout consolé; (être) consolé de qqc., de + inf. Et la voix que j'adore, Dans ce cœur consolé résonne-t-elle encore?... (M. Desbordes-Valmore, Idylles,1833, p. 18).C'était une eau pleine de transparence où se miraient nos regards consolés (M. de Guérin, Poésies,1839, p. 64).
Avec une nuance d'iron. Veuve consolée. Le bon Taine m'a écrit (...). Il me paraît très consolé de son échec [à l'Académie française] (Flaubert, Correspondance,1878, p. 142).
Emploi subst., très rare. C'était la masse imposante des consolés (L. Daudet, Le Voyage de Shakespeare,1896, p. 135).
B.− [En parlant d'une souffrance morale, d'un sentiment, d'une situation pénible] Rendu plus facile à supporter. Le motif chromatique descendant gémit lentement, comme le dernier chant de la douleur, consolée mais non oubliée (A. Pirro, Jean-Sébastien Bach,1919, p. 129).
Fréq. abs. littér. : 617. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 245, b) 936; xxes. : a) 826, b) 561.