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CONSERVERIE, subst. fém.
A.− Fabrication de conserves alimentaires; ensemble des procédés, le plus souvent industriels, destinés à conserver des aliments. L'industrie du lait peut être considérée comme une industrie de conserverie puisque la préparation des laits condensés et des laits en poudre a, justement, pour but de permettre la consommation du lait longtemps après la collecte de ce produit éminemment périssable (L'Industr. des conserves en France,1950, p. 3).Les exigences des maisons de conserverie en France ont amené, par exemple, les éleveurs de porcs au choix de la race large White (M. Wolkowitsch, L'Élev. dans le monde,1966, p. 182):
1. La conserverie domestique est fort ancienne et présente une grande variété de procédés : séchage au soleil ou par la chaleur artificielle, salage, boucanage, enfumage, confection de pâtés et de confitures. Toutefois, ces procédés − si renommés que puissent être certains produits obtenus − n'en étaient pas moins empiriques et il faut attendre le xixesiècle pour que les progrès de la chimie et de la bactériologie rendent possible une organisation industrielle de la conserverie. L'Industr. des conserves en France,1950, p. 3.
B.− P. méton. Usine de conserves alimentaires :
2. ... il arrive que certains intermédiaires (...) achètent ces aliments frais pour les revendre aux services d'achats de nos entreprises de transformation (conserveries de fruits, de légumes, de viandes, de poissons, de volailles et de gibier, fabriques de jus de fruits et de liqueurs de fruits, confitureries, etc.). G. Brunerie, Les Industr. alim.,1949, p. 210.
Rem. On rencontre ds la docum. le mot composé semi-conserverie, subst. fém. Présence de semi-conserveries spécialisées en quelques points du littoral (L'Industr. des conserves en France, 1950, p. 20).
Prononc. : [kɔ ̃sε ʀvə ʀi]. Étymol. et Hist. 1942 « métier de celui qui conserve les aliments » (H. Pellaprat, Le Cuisinier, IX, 39 ds Quem. Fichier); 1949 « industrie des conserves alimentaires » (G. Brunerie, Les Industr. alim., p. 90). Dér. de conserver*; suff. -erie*. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 64. − Quem. 2es. t. 2 1971.