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CONJURATEUR2, TRICE, subst.
A.− Celui (celle) qui dirige une conjuration :
1. Interrompu par les approbations bruyantes de la foule au moment où du haut de l'estrade il jetait un regard écrasant de dédain sur les conjurateurs, qui, rangés en bas autour de la balustrade, avaient baissé la tête et n'osaient plus sourire de pitié... L. Cladel, Ompdrailles,1879, p. 85.
B.− P. ext. Conspirateur :
2. Ils (...) somnolaient après leur repas, ou bien dans une embrasure de fenêtre s'entretenaient à trois ou quatre avec des mines de conjurateurs. Druon, Les Grandes familles,t. 1, 1948, p. 173.
Prononc. et Orth. : [kɔ ʒyʀatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Ds Ac. 1694-1878 en tant que subst. masc. Étymol. et Hist. A. 1. 1344 « celui qui s'engage par serment » (ds Archives administratives de la ville de Reims, éd. P. Varin, t. 2, p. 905b), attest. isolée; répertorié par la lexicogr. du xixes.; 2. ca 1470 « conjuré » (Jehan de Waurin, Recueil des Croniques et Anchiennes Istories de la Grant Bretaigne, 601/02 ds Bartzsch, p. 152), condamné par Vaug., p. 518 au profit de conjuré*; qualifié de « peu usité » par Ac. seulement à partir de l'éd. de 1835. B. 1488 « celui qui essaie de conjurer le sort » (La Mer des Histoires, II, 79c, édit. 1491 ds Rom. Forsch., t. 32, p. 36), « peu us. » d'apr. Pt Lar. 1906. A empr. au lat. médiév. conjurator « celui qui s'engage par serment » (viiies. Paul Diacre ds TLL s.v., 339, 62) et « conspirateur » ca 1250 ds Latham; B dér. sém. de conjurer*. Fréq. abs. littér. : 3.