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CONDOULOIR (SE), verbe pronom.
Vx et inus. Prendre part à la peine de quelqu'un et le lui témoigner (cf. conjouir ex. ds rem.).
Rem. 1. Ac. 1835 précise ,,ne s'emploie qu'à l'inf.``; attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes., dont Ac. 1878, et par DG, Lar. 20eet Quillet 1965. 2. On rencontre ds la docum. a) Condolent, ente, adj. Qui prend part à la peine de quelqu'un. Quand tu me racontes les frasques De ta chienne de vie aussi, Mes pleurs tombent gros, lourds, ainsi Que des fontaines dans des vasques, Et mes longs soupirs condolents Se mêlent à tes récits lents (Verlaine, Œuvres complètes, t. 2, Odes en son honneur, 1893, p. 33; cf. aussi Bloy, Le Désespéré, 1886, p. 73). b) Condoler, verbe trans. Prendre part à la peine de (quelqu'un). Car tu n'eus peur ni de la mort ni de la vie, Et, jusqu'à cet automne fier répercuté Vers les jours orageux de ta prime beauté, Ton beau sanglot, honneur sublime, t'a suivie, Ton beau sanglot que ton beau rire condolait Comme un frère plus mâle (Verlaine, op. cit., p. 35).
Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : kon-dou-lwàr. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1279 condoloir à « compatir à » (Laurent, Somme, ms. Troyes, fo43 vods Gdf. Compl. : condoloir aux maulx que les autres sentent); xves. condoloir qqn « manifester de la compassion à quelqu'un » (Preamb. sur l'ist. de Troie, ms. Breslau, v. 23, ibid.) − 1611, Cotgr.; cf. 1647 Vaug., p. 333 : « Se condouloir... est fort bien dit... nous n'avons point d'autre terme en nostre langue pour exprimer cet office de charité » et noté comme n'étant plus en usage en 1707 (Observations de l'Ac. sur les « Remarques », t. II, p. 64). Empr. au lat. class. condolere proprement « souffrir ensemble », en lat. chrét. « compatir aux peines d'autrui ». Bbg. Darm. Vie 1932, p. 191.