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CONCUSSION, subst. fém.
DR. Malversation d'un fonctionnaire qui ordonne de percevoir ou perçoit sciemment des fonds par abus de l'autorité que lui donne sa charge. Il est accusé, il est convaincu de concussion. Exercer des concussions (Ac. 1835-1932). L'art de la concussion, de l'accaparement, de la prévarication (Saint-Exupéry, Citadelle,1944, p. 982):
(...) croyant tous les hommes politiques véreux, le crime de concussion lui paraissait moins grave que le plus léger délit de vol. Proust, Le Côté de Guermantes 1,1920, p. 27.
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃kysjɔ ̃]. [ss] géminées ds Land. 1824, Littré et DG. Fait partie des mots comme discussion dans lesquels la finale [-ysjɔ ̃] ne s'écrit pas -ution (locution, parution, etc.). Admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1300 « ébranlement, coup » (La Chirurgie de l'abbé Poutrel, ms. Reg. lat. 1211. Bibl. de Vatican ds Mél. Lecoy, p. 543) − 1611, Cotgr.; répertorié comme ,,vieux`` par quelques dict. dep. Ac. Compl. 1842; 2. 1558 dr. « malversation » (Bonaventure des Périers, Nouv. récréations, nouv. 29 ds Quem. Fichier). Empr. au lat. impérial concussio, -onis « secousse », au fig. « extorsion, exaction commise par la force », dér. du rad. du supin concussum du lat. class. concutere « secouer ». Fréq. abs. littér. : 38. Bbg. Quem. 2es. t. 4 1972.