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COMPRESSE, subst. fém.
MÉD. Morceau de linge fin, généralement de gaze hydrophile, replié plusieurs fois sur lui-même et utilisé au cours des interventions chirurgicales et pour le pansement des plaies et des blessures. Compresses stériles; faire, mettre une compresse. On applique successivement les bandelettes agglutinatives, le linge fenêtré, les gâteaux de charpie, les compresses longuettes ou carrées (A. Nelaton, Élémens de pathol. chir.,t. 1, 1844, p. 232):
1. Depuis, je me laisse souffrir avec le plus de patience que je puis, me bornant, sans succès, aux compresses bouillantes et à l'hydrothérapie générale. Colette, Claudine s'en va,1903, p. 85.
SYNT. Compresse fenêtrée, graduée; compresses chaudes, humides, lubrifiantes, médicamenteuses; compresses d'arnica, d'eau froide; appliquer, imbiber, serrer une compresse.
P. métaph. :
2. ... on se réconcilie sournoisement sur ma blessure, (...) on mit les compresses sur la colère, on m'en mit aussi ailleurs. J. Vallès, Jacques Vingtras,L'Enfant, 1879, p. 95.
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃pʀ εs]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1159 « action de presser, de serrer » (Richeut, éd. Méon, Nouv. Recueil, t. 1, p. 67, 947) − xves., Chastellain ds Gdf.; 2. 1539 « linge plié qu'on applique sur une plaie » (Triomphe de Dame Verolle ds Anc. poésies fr., éd. Montaiglon, t. 4, p. 273). Déverbal de compresser* malgré le hiatus chronologique. Fréq. abs. littér. : 101. Bbg. Gohin 1903, p. 363.