Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
COMPÉNÉTRER, verbe trans.
A.− Emploi trans. Pénétrer profondément; p. ext., imprégner, influencer. Comme une ville par ses secrets égouts, mon esprit, par la vertu vivante de ce liquide dont je suis compénétré, communique au mouvement des eaux (Claudel, Connaissance de l'Est,1907, p. 97):
1. Il fallait attendre. Se terrer et attendre. À 60 mètres des Boches (...). Nous ne bougions pas, pesant de tout notre poids sur le sol pour faire corps avec les mottes, les compénétrer. Mais c'est le froid qui nous compénétrait. Cendrars, La Main coupée,1946, p. 129.
B.− Emploi pronom. réciproque. Se compénétrer.Se pénétrer mutuellement :
2. Les montagnes respirent, se meuvent, glissent les unes sous les autres, s'escaladent, se compénétrent et la lenteur séculaire de ce rythme nous échappe, nous offre un spectacle statique. Cocteau, Portraits-souvenirs,1935, p. 99.
Au fig. :
3. ... dans mon esprit, tous les événements, les grands et les minuscules, se mêlent, se compénètrent. Toutes les plaies me brûlent en même temps. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Combat contre les ombres, 1939, p. 276.
Prononc. : [kɔ ̃penetʀe]. Étymol. et Hist. 1. 1832 trans. « pénétrer dans les parties les plus petites des choses » (Raymond); 2. 1887 pronom. (E. Renan, Hist. d'Israël, t. 1, p. 254). Dér. de pénétrer*; préf. com-*. Fréq. abs. littér. : 22.