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COMMINATOIRE, adj.
A.− DR. Qui a la qualité d'une mesure révocable, destinée à faire pression sur le débiteur, et qui est ou n'est pas appliquée selon les circonstances. Jugement, sentence comminatoire (Ac. 1798-1932).
Rem. Attesté en outre ds Besch. 1845, Littré, Lar. 19e, Lar. Lang. fr., DG, Rob., Quillet 1965.
B.− Lang. commune
1. Qui menace pour intimider :
1. ... il n'est pas rigoureusement vrai que le Dieu de l'écriture accomplisse toujours ses desseins; saint Augustin reconnaît que Dieu change quelquefois ses conseils. La justice du Tout-Puissant, par rapport à l'homme, n'est souvent que comminatoire, la miséricorde éternelle marche avec l'éternelle justice. Chateaubriand, Les Martyrs,t. 1, 1810, p. 40.
2. Qui contient une menace. Style, terme comminatoire :
2. ferrante : − Je répugne au style comminatoire, parce qu'il engage. Je préfère le style doucereux. Il peut envelopper tout autant de détermination solide que le style énergique, et il a l'avantage qu'il est plus facile de s'en dégager. Montherlant, La Reine morte,1942, II, 1ertabl., 1, p. 166.
Rem. On rencontre ds la docum. l'adv. comminatoirement. De manière comminatoire. Chez Bloy, Journal, 1903, p. 198 : refuse (...) comminatoirement, ainsi que chez A. Arnoux, Calendrier de Flore, 1946, p. 173.
Prononc. et Orth. : [kɔminatwa:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Av. 1520 parolles comminatoires (Seyssel, Trad. de Diodore, I, 13 ds Hug.). Empr. au lat. médiév. comminatorius (xiiies. ds Nierm.), dér. de comminatus, part. passé de comminari « menacer ». Fréq. abs. littér. : 33.