| ![]() ![]() ![]() ![]() COLIN3, subst. masc. THÉÂTRE, vx. [Dans l'opéra-comique] Rôle de jeune berger amoureux. Jouer les colins, s'habiller à la colin; cravate à la colin. Partie avec un jeune premier, elle l'a quitté pour un colin, qui l'a cédée à une basse-taille (P. de Kock, Zizine,1836, p. 234).Col de chemise rabattu à la colin (A. Karr ds Lar. 19e).Rem. Attesté ds plusieurs dict. gén. sauf Ac.; Bach.-Dez. 1882 précise que vers 1830 ,,ces rôles étaient remplis par des ténors``. Lar. 19eajoute ,,l'emploi a disparu``. Prononc. : [kɔlε
̃]. Étymol. et Hist. 1. [xiiies. d'apr. Dauzat 1973]; 1505-15 « niais, idiot, endormi » (Ph. de Vigneules, Les Cent Nouvelles Nouvelles ds Revue du XVIes., t. 10, 1923, p. 199); 2. 1813 « amoureux de village » d'apr. le nom de personnages d'opéras-comiques (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 3, p. 195 et 198). Emploi du nom propre Colin, abrév., avec changement de suff., de Nicolas. Signalé par Rich. 1680 comme nom de personnage dans les épigrammes, le nom propre Colin, avec Colette, fut souvent porté par les amoureux de village des opéras-comiques, depuis, semble-t-il, Le Devin de village de J.-J. Rousseau (1752). Fréq. abs. littér. : 2. |