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COIFFAGE, subst. masc.
A.− Action de se coiffer :
1. Là-dessus elle nous parle de l'admirable portrait qu'Elstir a fait pour elle, le portrait de la famille Cottard, (...), confessant que c'est elle qui a donné au peintre l'idée d'avoir fait l'homme en habit pour obtenir tout ce beau bouillonnement du linge, (...). Ce serait elle aussi qui aurait donné l'idée de ce coiffage, idée dont on a fait ensuite honneur à l'artiste, idée qui consistait en somme à peindre la femme non pas en représentation mais surprise dans l'intime de sa vie de tous les jours. Proust, Le Temps retrouvé,1922, p. 715.
Spécialement
1. ARTILL. Action de couvrir la tête d'un obus, d'une fusée, avec une enveloppe de toile. Le coiffage des projectiles (Capitaine Alvin, Leçons d'artill., Matériel,1908, p. 212).
2. CHIR. DENT. Action de recouvrir, à la suite d'une carie, la pulpe dentaire d'une substance protectrice. Un coiffage pulpaire.
Rem. Sens de chir. bien attesté ds les dict. mod. du xxesiècle.
B.− Région. Ensemble de la coiffure comprenant la coiffe et ses accessoires :
2. − Mets vite ton coiffage, Fanchon, et dansons, pour que je voie si on viendra te l'ôter. G. Sand.La Petite Fadette,1849, p. 145.
Prononc. : [kwafa:ʒ]. Étymol. et Hist. 1849 « manière d'arranger les cheveux » (G. Sand, La Petite Fadette, p. 198). Terme dial. attesté notamment dans les dial. du Centre, de l'Anjou et en franco-prov. (Jaub.; Verr.-On.; Pat. Suisse rom.), dér. de coiffer*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 1.