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COGITER, verbe.
A.− PHILOS., lang. cultivée, vieilli. Synon. de penser.D'où exclusion de ce que j'avais cogité de tout différent et intrusion du facile, relatif (Valéry, Correspondance[avec Gide], 1932, p. 513).
B.− P. ext., fam. et péj. Réfléchir de façon laborieuse et souvent inefficace. Qu'est-ce que tu cogites? Il nous fera part de sa décision quand il aura fini de cogiter (Davau-Cohen1972).
Rem. 1. On rencontre ds la docum. lexicogr. le subst. fém. cogitabilité qui désigne en philos. la faculté de penser. Attesté ds Lar. 19e-20e, Littré, Guérin 1892, Quillet 1965. 2. On rencontre ds la docum. et plus partic. chez Balzac le part. prés. adj. cogitant. Robinson, dans son île (...) rencontre un homme, il le tue (...) Remarquez qu'il a tué sous l'empire de causes cogitantes (Balzac, Œuvres diverses, t. 3, 1850, p. 697).
Prononc. : [kɔ ʒite], (je) cogite [kɔ ʒit]. Étymol. et Hist. 1450 (Mistere Viel Testament, t. 3, p. 206 ds IGLF) − 1611, Cotgr., répertorié comme vieux mot dep. Ac. Compl. 1842; employé dans un sens iron. dep. le xixes. 1853 (Flaubert, Correspondance, t. 3, p. 395). Empr. au lat. class. cogitare « penser, méditer ». Fréq. abs. littér. : 4.