| ![]() ![]() ![]() ![]() COCO5, adj. inv. Fam., péj. [Toujours postposé; appliqué à une pers. ou aux propos, à l'attitude d'une pers.] Rococo, démodé, suranné, à la limite ridicule. C'est des gargouillades plutôt coco, mais quel ruissellement de poésie! (Colette, Claudine s'en va,1903, p. 291).Avoir l'air coco. Ce qu'on peut être coco, mon vieux, à cet âge-là (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Vue de la Terre promise, 1934, p. 150).Je m'excuse de décrire ce spectacle en termes si coco, si pastichés (A. Arnoux, Les Gentilshommes de ceinture,1928, p. 171):− « Évidemment, » dit Adèle, « elle [la broche] n'est pas à la mode d'aujourd'hui. »
[Valentine :] − « N'est-ce pas? Est-elle coco! Aussi je ne vais pas la garder...
P. Bourget, Le Tapin,L'Enfant de la Morte, 1928, p. 125. − Emploi subst. abstr. Qualité de ce qui est coco, mauvais goût démodé. Ces quatre actes [de la Favorite], d'un coco qui n'exclut pas une certaine sincérité (Willy, Notes sans portées, par l'ouvreuse du Cirque d'été,1896, p. 151). Prononc. Cf. coco1. Étymol. et Hist. 1879 (Flaubert, Correspondance, p. 278). Aphérèse de rococo*. STAT. − Coco1, 2, 3, 4 et 5. Fréq. abs. littér. : 299. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 269, b) 746; xxes. : a) 480, b) 353. |