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COCHER2, verbe trans.
A.− Vx. Faire une coche, une entaille.
Spéc. Cocher une personne (un serviteur). Noter les gages dus, en faisant une coche sur un morceau de bois :
1. ... tout domestique qui savait écrire à Tainchebraye tenait un cahier, un carnet où ses gages figuraient en tête. Les autres serviteurs étaient cochés; on entaillait une baguette fendue tout du long (...) puis, en témoignage, chacun gardait son côté de baguette. J. de La Varende, Le Centaure de Dieu,1938, p. 158.
B.− P. ext. Marquer d'un trait ou autre repère. Son nom était coché sur la liste sanglante (J. de La Varende, Nez-de-Cuir, gentilhomme d'amour,1936, p. 26).Il rêva au jour où elle serait repartie, et le cocha sur son calendrier (Montherlant, Le Démon du bien,1937, p. 1316):
2. Son ami, M. Saint-Martin, suivait par-dessus son épaule, et ils avaient un « Bon! » un « Mauvais! » sur chaque nom, et parfois, avec un crayon, les cochaient d'un point d'interrogation. Barrès, L'Appel au soldat,1897, p. 134.
Prononc. et Orth. : [kɔ ʃe], (je) coche [kɔ ʃ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1305-10 (G. Guiart, Royaux Lignages, éd. J.-A. Buchon, II, 4203 : Arbalestiers leur quarriaus cochent). Dér. de coche* « entaille »; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 12.