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COCHE4, subst. fém.
Vx. Femelle du cochon. Grosse coche. Vieille coche (Ac. 1835-1932).
Pop. et péj. [En parlant d'une femme] Un mâle (...) qui avait trouvé son complément, sa coche (A. Arnoux, Royaume des ombres,1954, p. 186).
Prononc. et Orth. : [kɔ ʃ]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. xives. coiche (Registre de Revin, 18 ds C. Bruneau, Étude phonét. des patois d'Ardenne, Paris, H. Champion, 1913, p. 271); xves. coche meselle (Eloy d'Amerval, Diableries, éd. Ch.-F. Ward, 163a). Soit dér. régressif de cochon*, soit issu directement de l'onomatopée koš-koš. Un étymon coche « entaille » (Diez5, p. 550; C. Brunel, v. bbg) est peu probable étant donné l'aire d'extension réduite de cocher* contrairement à celle très étendue de cochon*, et cette hyp. suppose que le terme ait désigné en a. fr. une truie châtrée dont on a entaillé l'oreille pour la reconnaître, en admettant qu'aient existé au Moyen Âge des pratiques vétérinaires invérifiables.
STAT. − Coche 1, 2, 3 et 4. Fréq. abs. littér. : 115.
BBG. − Brunel (C.). À propos de fr. coche, cochon et d'esp. cordero, carnero. In : [Mél. Fardette (P.)]. R. Ling. rom. 1966, t. 30, pp. 245-249. − Rohlfs (G.). Traditionalismus und Irrationalismus in der Etymologie. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, p. 206. − Thurneysen 1884, p. 95.