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COBAEA, subst. masc.;COBÉE, subst. fém.
Plante grimpante ornementale, à fleurs de couleur bleu violacé et en forme de cloche. Le cobaea est originaire du Mexique (Ac.1835-1932).Ma petite croisée, festonnée de lierre et de cobées à cloches d'iris (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 1, 1848, p. 339).Il faut bien un perchoir de treillage pour la cobée violette à langues de dragon (Colette, Gigi,1944, p. 248).
Prononc. et Orth. : [kɔbea]; [kɔbe]. Ac. 1835-1878 : cobaea avec la rem. ,,On dit aussi cobée.`` Ac. 1932 : uniquement cobaea. On rencontre la forme lat. cobaea ds Besch. 1845, Lar. 19e-Pt Lar. 1906, Littré, DG, Guérin 1892, Rob. et Quillet 1965. On rencontre sa var. francisée cobéa ds Lar. 19e, Lar. Lang. fr. et ds Rob. On relève la forme fr. cobée ds Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. Lang. fr., ds Littré, DG (qui la considère comme vieillie) et Guérin 1892. Noter également la var. gobéa ds Lar. 19e-20e. Pour Littré il s'agit d'une mauvaise prononc. du mot. Étymol. et Hist. 1811 cobéa (Encyclop. méthod. Botanique, Suppl.). Empr. au lat. sc. cobaea « id. », nom donné à cette plante en 1791 par le botaniste esp. A.-J. Cavanilles (1745-1804) à partir du nom de B. Cobo (1572-1659), jésuite esp. missionnaire aux Antilles, au Mexique et au Pérou, dont l'Historia del Nuevo Mundo (1653) fournit de nombreux renseignements sur la géogr., la population, la flore et la faune de ces pays (Enciclopedia Universal ilustrada europeo-americana, Madrid, t. 13, 1958). Fréq. abs. littér. Cobaea : 7. Cobéa : 1.