| ![]() ![]() ![]() ![]() CLOÎTRÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de cloîtrer*. II.− Adj. [En parlant d'une pers.] A.− Qui vit enfermé dans un monastère, qui est tenu d'observer rigoureusement la clôture monastique. Religieux, religieuses cloîtré(e)s (cf. accide ex. 2) : 1. Il explorait une haute et stricte vie, qui avait besoin d'un facies spécial pour ne rien laisser perdre dans le monde laïque, de l'essentiel du monde cloîtré, où se réfugiaient ses rêves probables.
Malègue, Augustin,t. 1, 1933, p. 292. − P. ext. Couvent cloîtré. Couvent dont les occupants ne peuvent pas sortir : 2. Cette loge, comme celle de la sœur tourière d'un couvent cloîtré, avait deux portes, l'une à l'extérieur, l'autre intérieure, qui ne s'ouvraient jamais en même temps.
Verne, Les 500 millions de la Bégum,1879, p. 101. B.− Au fig. Qui vit à l'écart du monde, qui n'entretient aucun contact avec lui : 3. Ô bourgeoisie de 1880, jeunes filles oisives et cloîtrées, mais qui trouviez le moyen de « fauter » quasiment sans quitter l'ample jupe maternelle...
Colette, La Jument noire,1938, p. 174. − P. ext. : 4. Un médecin appelé, n'ayant rien découvert, accusait la vie trop cloîtrée, se contentait de recommander l'exercice.
Zola, Le Rêve,1888, p. 166. Fréq. abs. littér. : 138. |