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CLOCHER2, verbe.
A.− Emploi intrans., vx. Sonner à la cloche. Minuit clochant.
B.− Emploi trans.
1. [Clocher renvoie au son de la cloche]
a) Annoncer un événement à coups de cloche :
1. ... comme ces grands bourdons de cent quintaux qui clochent les réjouissances de Dieu. G. d'Esparbès, La Légende de l'Aigle,1893, p. 55.
Au fig. :
2. Dès l'aurore, tous les canons (...) clochèrent l'heure du combat. G. d'Esparbès, La Légende de l'Aigle,1893p. 308.
Spéc. Annoncer à coups de cloche l'arrivée ou le départ d'un train, d'une péniche, etc.
b) Lang. pop. Importuner, rebattre les oreilles (cf. E. Chautard, La Vie étrange de l'argot, 1931, p. 63).
2. [Clocher renvoie à la forme de la cloche]
a) HORTIC. Mettre sous cloche. Clocher des melons.
b) CHAPELLERIE. Donner un aspect fermé à une passe de chapeau. Clocher un feutre.
Prononc. : [klɔ ʃe], (je) cloche [klɔ ʃ]. Étymol. et Hist. 1547 « annoncer à son de cloche » (J. Bouchet, Epistres famil. du Traverseur, 50 ds Hug.). Dér. de cloche1*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 6.
DÉR.
Clochement, subst. masc.,vx ou région. Bruit de cloches, tintement. P. ext. Elle cherche la soucoupe où tous les soirs, elle met sa vieille grosse montre d'or, qui sonne. J'entends qu'elle appuie sur le déclic. Quatre tout petits clochements argentins dans la soucoupe. C'est quatre heures (Giono, L'Eau vive,1943, p. 356). [klɔ ʃmɑ ̃]. 1reattest. 1637 (J. Crespin, Le Thresor des trois langues, Genève d'apr. FEW t. 2, p. 791 a); ne semble plus attesté dans la lexicogr. jusqu'à 1838 (Ac. Compl. 1842), qui le qualifie de vieux; de clocher2, suff. -ment2*.