| ![]() ![]() ![]() ![]() CLAVELÉE, subst. fém. ART VÉTÉR. Maladie éruptive et contagieuse des Ovidés, due à un virus filtrant (cf. claveau1). Mourir de la clavelée (Reybaud, Jérôme Paturot,1842, p. 315):À force de prouver trop de choses, la statistique a fini par ne rien prouver. Donc, d'après la statistique, science infaillible, il se trouve que dans un troupeau qui comptait quatre-vingt-deux bêtes attaquées de la clavelée, l'acide prussique, administré à temps, en a sauvé quatre-vingt-trois.
Reybaud, Jérôme Paturot,1842p. 317. Prononc. et Orth. : [klavle]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1464 subst. clavelee « maladie des moutons, claveau » (Maistre Pathelin, éd. R. T. Holbrook, 1098); 2. 1546 adj. (Rabelais, Tiers Livre, chap. XXII, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 2, p. 111; haeretique clavelé); mot répertorié par les dict. dep. Cotgr. 1611 au sens de « atteint du claveau ». Dér. de l'a. fr. clavel (claveau1*); suff. -ée*, -é*; 2 qui ne semble attesté que p. réf. à Rabelais reste obscur (cf. A. Lefranc, éd. des œuvres de Rabelais, t. 5, Paris, 1931, p. 172). Fréq. abs. littér. : 15. Bbg. Lew. 1960, p. 84. |