| ![]() ![]() ![]() ![]() CLAQUÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de claquer1*. II.− Adjectif. Détruit, brisé. A.− [En parlant d'un inanimé] Des sommiers aux ressorts claqués en guise de cloisons (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 335). B.− SP. [En parlant d'un tendon, d'un ligament] Déchiré, froissé. Les biceps huméraux ou les demi-membraneux, soi-disant claqués (Montherlant, Les Olympiques,1924, p. 318). − P. méton. Un sportif claqué. En l'absence de Jonath, claqué depuis les Championnats d'outre-Rhin (L'Auto,12 sept. 1933, p. 5 ds A.-O. Grubb, French sports neologisms, 1937, p. 26).Un cheval claqué (E. Garcin, Guide vétér.,1944, p. 159). C.− P. ext. [En parlant d'une pers.] Qui est harassé, épuisé par une fatigue physique ou intellectuelle : Si belle que soit la route, l'étape est trop longue. Nous arrivons à Voudjiri à midi passé, claqués.
Gide, Le Retour du Tchad,1928, p. 1000. Rem. On note ds la docum. le subst. claqué désignant péjorativement une personne faible, chétive. Synon. fam. gringalet, mauviette. Plein de mépris (...) pour ceux qui n'osent pas manger ni boire, pour les petits claqués parisiens (R. Rolland, Jean-Christophe, Les Amies, 1910, p. 1096). BBG. − Quem. Fichier. |